Géraldine Demme • Lauréat du Prix Vogel

« Un prix qui réduit la coupure entre théorie et pratique juridique »

Pourquoi avoir participé au Prix Vogel ?
Le cabinet Vogel & Vogel est le cabinet de référence dans le domaine du droit économique en France. Mon livre « Le droit des restrictions verticales » est le fruit d’une recherche académique m’ayant ouvert la carrière universitaire. Toutefois je souhaitais que mon travail garde un lien étroit avec le monde professionnel, la réalité quotidienne des entreprises. C’est la raison pour laquelle, j’ai souhaité soumettre mon ouvrage à un jury composé d’avocats, de juristes et de dirigeants d’entreprises, afin de savoir si le double objectif que je m’étais donné était atteint.

Un an après quels ont été les bénéfices de cette distinction ?
Cette distinction a eu des retombées positives de nature double. Sa généreuse dotation m’a permis de financer des séjours de recherche à l’étranger. Cette distinction a augmenté ma visibilité. J’ai ainsi été contactée par des revues juridiques pour la rédaction d’articles et de commentaires d’arrêts. En parallèle, je suis en train d’étudier une demande de collaboration avec des praticiens du droit…

En quoi ce Prix vous paraît-il original ?
Décerné par un jury composé de professionnels réputés dans leur domaine, ce prix prend une part active dans l’évolution de la politique des thèses en France. En effet, si le doctorat français en droit est reconnu pour mener à des travaux de haut niveau scientifique, on lui reproche trop souvent son éloignement de la réalité juridique. Ce prix favorise des travaux académiques novateurs, en implication directe avec le monde des professionnels du droit, allant ainsi à l’encontre de la coupure entre théorie et pratique juridique.

Un an après quels ont été les bénéfices de cette distinction ?
Cette distinction a eu des retombées positives de nature double. Sa généreuse dotation m’a permis de financer des séjours de recherche à l’étranger. Cette distinction a augmenté ma visibilité. J’ai ainsi été contactée par des revues juridiques pour la rédaction d’articles et de commentaires d’arrêts. En parallèle, je suis en train d’étudier une demande de collaboration avec des praticiens du droit.

Quelles sont, de votre point de vue, les qualités que doivent présenter les dossiers des postulants 2013 ?
Je pense que les candidatures ayant le plus de chance de succès sont celles qui lient une démarche innovante et irréprochable d’un point de vue universitaire avec un sujet qui s’avère au cœur des préoccupations actuelles du monde des entreprises. Bonne chance aux futurs postulants !

Vous êtes l’auteur d’un ouvrage ou d’une thèse en droit économique ?

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